Le Haras de la Métamorphose

Le projet est porté par un entrepreneur passionné de chevaux, accompagné d’investisseurs privés et de partenaires travaillant dans le monde du cheval depuis 40 ans. Il ambitionne de créer un centre équestre novateur, en pleine forêt de Fontainebleau, sur un site de 4 Ha, aujourd’hui en friche, où s’entremèlent des espaces de co-working, des salles de séminaires d’entreprises, de l’équitation de loisir et de découverte (randonnées équestres), de l’équithérapie, un centre de formation des professionnels de l’équitation (entraîneurs, coaches …), un café-bibliothèque thématique, et de l’hébergement hôtelier.

Un centre équestre imaginé en design thinking

De fait, le centre a aussi été conçu en mode « ouvert », participatif : chaque partenaire a contribué, lors de séances de co-design, à l’élaboration du projet, qu’il soit voisin, élu, entrepreneur, formateur, animateur équestre ou autre. Nous avons ainsi animé des ateliers participatifs avec une dizaine de personnes aux compétences et points de vue très divers, qui ont chacun contribué à rendre ce projet « innovant » dans son mode de fonctionnement, dans la nature et la qualité de ses installations futures, et l’approche environnementale des constructions. Le projet est conçu pour être développé sur plusieurs tranches de financement, étalées sur plusieurs années.

Le centre équestre, lieu de vie et d’animations

Le centre accueillera de l’hébergement, des séminaires (entreprises, associations ou autres), et des cavaliers. Les entreprises de la région peuvent y louer des espaces de travail, co-working, où faire leurs séminaires, formations et autres. Le service est complété par l’équitation, dans un cadre exceptionnel. Tout est équipé pour mettre à disposition des connexions Internet haut débit, … ou pas : vous pourrez demander aussi à être totalement déconnecté, pour pouvoir travailler sans être perturbé aussi.

L’équithérapie

Il s’agît d’ouvrir largement l’usage du site à d’autres acteurs ayant un intérêt particulier à mutualiser leurs moyens et ceux du centre équestre, dans une relation « gagnant-gagnant » : ainsi, un groupe de médecins va investir dans certains équipements du centre, pour y pratiquer l’équithérapie, et organiser des stages thérapeutiques en utilisant les chevaux comme médiateurs entre patient, médecins et maladie (diabètes, alzheimer …etc.).

Le centre de formation

Le concept est de mettre à disposition des installations modernes et confortables, ainsi qu’une quarantaine de chevaux, pour des coaches et des formateurs divers, et leurs élèves. Les personnes qui viennent se former là viendront de toute l’Europe.

Hébergements et café-bibliothèque

Des hébergements seront possibles sur place, en complément des gîtes et chambres d’hôtes déjà existantes sur le village. L’hébergement est imaginé de sorte qu’hommes et chevaux soient ensemble partout. Tout s’ouvre à la fois sur les carrières, les manèges, et des « Paradise box ». Les chevaux sont au milieu des hommes, et inversement.

Approche environnementale

La commande de notre client est : “imaginez ce que devrait être un centre de formation équestre en 2030 … et faites-le maintenant». 

Le projet est soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (DRAC Fontainebleau), qui ne veut pas d’une architecture futuriste, mais au contraire, de bâtiments sobres, reprenant les formes et matériaux traditionnels des granges du village (très préservé, en maçonnerie et en bois), pour s’insérer en douceur dans le paysage. 

Les bâtiments seront donc passifs, construits avec les mêmes matériaux et formes que l’architecture vernaculaire, en privilégiant inertie thermique, apports solaires, et ventilation naturelle traversante, autour d’un patio. Un centre équestre est paradoxalement très polluant (déjections, et consommations très importantes d’eau). 

Nous avons travaillé « à l’envers », et proposé de concevoir un centre équestre dont la superficie des surfaces imperméabilisées est calculée en fonction de la pluviométrie du lieu, pour fournir 125 litres d’eau par jour nécessaires à l’entretien de chaque cheval. 

Les eaux usées sont traitées dans une station d’épuration dite « compacte », enterrée sous les écuries. Enfin, les déjections (3 kg/cheval par jour) sont exploitées dans une station à biogaz, qui sert à chauffer une partie des locaux de formation.